Transcription
Chez nous, à l'IT, c'est pas d'imposer nos solutions mais d'apporter la meilleure solution
qui correspond aux besoins des différents clients.
Et de combiner tout ça, ce qui est pas toujours facile.
Je m'appelle Frédéric, et je travaille au SPF Intérieur, pour la Direction générale
Innovation et Solutions digitales, où je suis responsable de mon service qui s'appelle
Cloud hybrid solution and ITSM Center.
Pendant tout un temps, quand on avait des solutions informatiques, les serveurs et cetera
étaient hébergés en physique, chez nous, dans nos bâtiments.
Et maintenant, depuis quelques années, on propose des solutions orientées vers le Cloud.
Et donc mon service a été créé pour vraiment proposer ces solutions-là et être orienté vers ça.
Alors vous allez me dire : "pourquoi est-ce qu'on dit pas 365 Microsoft ?" puisque c'est le plus connu
et c'est ce qu'on utilise maintenant.
Parce que justement on voulait être indépendant et offrir les différentes solutions qui existent :
aussi bien Microsoft que Amazon, Alibaba
et soyons fous, plein d'autres choses.
Et la deuxième partie de mon service,
c'est tout ce qui touche à l'ITSM.
Et là, on utilise un produit qui s'appelle Service Now.
C'est la diversité : le matin, je me lève, je regarde mon agenda.
Je sais les réunions que je vais avoir,
mais je ne sais pas ce qui va se passer.
Et je vais pouvoir passer d'une réunion, où on va parler d'un sujet, la réunion suivante on va parler de tout de suite autre chose.
Puis je vais recevoir un coup de fil, il y a un serveur qui est tombé en panne, ou il y a une intervention à faire.
Et donc c'est toujours très très varié et généralement quand la semaine commence avec un souci, on finit la semaine avec les soucis.
J'ai pas deux semaines qui se ressemblent et ça c'est vraiment très très chouette.
Donc comme nous à l'ICT,
on est une direction au service des autres,
je peux avoir une réunion, par exemple, avec le VPS, Sécurité privée, avoir quelque chose de leurs besoins et avoir une écoute par rapport à leurs problèmes.
Et une heure après j'ai une réunion avec l'Office des étrangers, qui est une autre problématique, le métier est différent.
Et donc voilà, je peux sauter comme ça de différents sujets.
Je ne fais pas deux fois la même chose, surtout que le but, chez nous, à l'IT, c'est pas d'imposer nos solutions, mais d'apporter la meilleure solution qui correspond aux besoins des différents clients et de combiner tout ça, ce qui est pas toujours facile.
Chez IBZ, ici le 1er mai, jour de la fête du travail, je vais fêter mes 10 ans.
Donc j'ai d'abord commencé comme Data base administrator au Registre national
Et j'y suis resté un petit bout de temps, puis j'ai eu la chance d'avoir un détachement au SPF BOSA pour faire la migration du calcul de nos salaires vers PersoPoint.
Et au bout des 3 ans et demi, j'avais le choix, soit de partir là-bas, soit de revenir.
J'ai fait le choix de revenir chez IBZ.
Et donc, là j'ai eu la chance de connaître une direction
qui s'appelle le Centre de crise national.
C'était juste avant le Covid. Donc j'ai eu la joie et le bonheur de connaître tout le déroulement de la crise Covid,
gérée par le Centre de crise
Donc ça a été aussi une grande découverte là-bas.
Et puis j'ai eu la possibilité d'avoir
une promotion par examen et c'est comme ça que je me suis retrouvé chez l'ICT qui est maintenant ISD.
IBZ est très varié.
J'aime beaucoup ça.
C'est pas une petite structure.
Donc j'ai d'abord commencé
à la Commission des jeux de hasard au SPF Justice.
C'était une petite structure et avec qu'un seul métier.
Et au bout d'un temps, on a un peu fait le tour.
Puis j'étais passé à l'Économie, mais là aussi c'était très... cadenassé, on était coincé dans un sujet, on pouvait pas en sortir.
Tandis qu'une fois que je suis arrivé au SPF Intérieur, et bien j'ai pu aller au Registre national
apprendre tout ce métier-là, passer chez BOSA pour le calcul des salaires, revenir travailler au Centre de crise, et maintenant être à l'ICT central. donc c'est très varié !
Et si demain, j'ai envie de changer, peut-être que je pourrais aller au VPS, au 112.
Enfin, il y a plein de possibilités, c'est très vaste !
Et on ne fait pas qu'une chose à l'Intérieur, on en fait plein.
Donc c'est très très varié, c'est ça qui m'intéresse.
J'ai commencé ma carrière dans le privé, où j'ai passé 10 ans de ma petite vie.
Et là en fait, j'étais cantonné puisque je faisais du calcul de salaire
dans un langage très spécifique.
Au bout de 6 ans et demi, quand j'ai dû changer de boîte parce que il y avait des problèmes financiers, j'étais étiqueté "calcul de salaire en Eiffel".
Et quand je cherchais du boulot, ailleurs on me disait :
"non, c'est cantonné à ça
parce que vous connaissez que ça" et on voulait pas investir pour me réorienter.
Et surtout la problématique c'était l'argent.
Il fallait être efficace, que ça coûte le moins cher, être productif, c'était très orienté argent, et on avait pas un sens.
Et moi, j'avais vraiment besoin d'être fier, et pas dire "oui, je suis informaticien".
J'avais besoin d'avoir un sens, pour moi l'informatique n'est pas un but en soi, c'est un outil pour aider à quelque chose.
Et donc en me mettant au service de l'État, je pouvais être utile, et faire en sorte que l'IT ne soit plus un frein mais quelque chose qui apporte des solutions.
C'est pas facile !
On rigole pas tous les jours, mais voilà.
Grâce au Covid, je le répète, grâce au Covid,on a la chance maintenant d'avoir du télétravail.
Et donc ça m'a permis de découvrir
le monde de la formation.
Et donc je suis formateur à l'IFA PME, à Dinant et à Libramont.
Je n'y suis pas en tant qu'enseignant qui vient et qui vomit sa matière et puis qui part quand les heures de cours sont finies.
C'est vraiment des personnes qui sont en réorientation professionnelle ou en réinsertion.
Et donc on est là aussi pour les encadrer, leur faire découvrir le métier, leur apprendre, les former puisqu'ils travaillent de la journée et viennent au cours le soir.
Et donc c'est vraiment très chouette humainement.
Je peux leur faire découvrir la fonction publique.
Et oui, on n'est pas payé à dormir derrière un bureau, on a du bon matériel, on a des beaux projets !
Et donc ça permet aussi de faire le lien et un échange dans les deux sens, parce que parfois on a tendance à croire qu'on a une vérité, on sait ce qu'on fait on le fait bien, et puis voilà.
Et bien en ayant des échanges comme ça avec des étudiants, ça nous oblige à rester à jour, mais aussi comme ils travaillent, parfois ils disent "tiens, moi j'utilise tel produit, telle
solution, on fait ça comme ça".
Aaah ! Donc c'est vraiment un enrichissement dans les deux sens.
Et puis il y a une fierté, quand au bout des 2 ans, ils ont leur diplôme, puisque je les suis depuis la première année, jusqu'à à la fin.
Et c'est moi qui fait participer au TFE et passer leur examen de TFE.
C'est un petit peu comme mes enfants et c'est très riche donc parfois, quand la journée est dure au bureau,
j'ai mes étudiants qui compensent de l'autre côté.
Et inversément, quand j'ai des bonnes journées au bureau, et que c'est un peu plus dur, voilà ça se compense.
Et je m'épanouis vraiment là-dedans et je me sens... utile.